Elle découle de relations inégales de pouvoir entre hommes et femmes. La violence est dirigée contre une femme du fait qu’elle est une femme ou elle touche les femmes de manière disproportionnée.
Elle comprend, sans s’y restreindre, des agressions physiques, sexuelles et psychologiques… La violence est répandue , vulgarisée, parfois même excusée, pourtant elle n’est ni normale, ni acceptable et nous ne pouvons plus en tolérer. En parler ne suffit plus, il faut agir.
Nombreuses sont les types de VBG, mais les plus courantes à Madagascar sont la violence physique, sexuelle et psychologique/affective au sein de la famille, l’abus sexuel de l’enfant, la violence conjugale, le viol et l’abus sexuel, le viol marital, le harcèlement sexuel dans le milieu du travail et dans des établissements d’enseignement, la prostitution forcée et l’exploitation sexuelle des filles et des femmes.
Des femmes ont déclarés avoir subi au moins un type de violence
Subissent des violences physiques dès l'âge de 15 ans
Sont victimes d'agressions sexuelles dès l'âge de 13 ans
Mariage d'enfants
est mariée ou est en union avant l'âge de 18 ans
Mariage/union précoce
La VBG est fondée sur le statut de subordination des femmes au sein de la communauté parce que la femme a toujours été considérée comme étant la propriété de son mari. L'histoire a tendance à montrer que l'homme est supérieur à la femme, qu'un homme doit se montrer dominant et cette déséquilibre de force a toujours perduré.
Grâce à la collaboration de l'Ambassadrice avec l'UNFPA et le concours des différents acteurs dans les secteurs publics comme privé, d'ici 2030, à Madagascar, chaque individu respectera les droits des femmes et des filles.
La mission confiée à l' Ambassadrice de l'UNFPA Mialy RAJOELINA vise à contribuer à l'élimination de la violence basée sur le genre et à la promotion des droits de la femme et des filles.
Les trois domaines clés du mandat de l'UNFPA dans son énoncé de mission sont la santé reproductive, l'égalité des sexes et les stratégies démographiques.
Sur la vie des enfants, la violence affecte la vie future des survivants et de la société car les enfants qui ont grandi dans un milieu de violence ont tendance à reproduire le même modèle. Par ailleurs, la victime ainsi que l'auteur rencontrent des problèmes d'intégration au sein de la famille et de la communauté.
Sur l'éducation : L'existence de la violence au sein du couple enlève le repère pour les enfants. Elle peut entrainer de la difficultés à scolariser les enfants, non seulement faute de moyen financier mais également pour d'ordre psychosocial. Ainsi les filles sont les plus affectées . D'où 57 % des femmes âgées de 20 à 24 ans sans éducation et 51 % avec une éducation primaire sont mariées ou en union à l'âge de 18 ans comparé à seulement 22 % des femmes avec une éducation secondaire ou plus ESOMD (Rapport UNFPA)
La violence physique peut être fatale. Ses impacts sur la santé physique, la santé génésique et la santé morale sont multiples : blessures, stress, traumatismes, handicaps physiques et psychiques, décès par homicide ou par suicide.
Les conséquences économiques concernent en termes de coûts liés aux soins et aux traitements, aux frais de justice et aux pertes de productivité.
Etant donné que la lutte contre la violence basée sur le genre consiste avant tout un changement de mentalité vers un changement de comportement, son éradication requiert des réponses multidisciplinaires et donc des interventions multisectorielles.
Elaboration de lois spécifiques sur les VBG
Communication pour le changement de comportement
Mise en place des dispositifs d'éducation, de protection des droits des femmes et des filles
Développement de partenariat et de mobilisation de ressource
Renforcement des services de prévention et de prise en charge des VBG